Sandrine Frémeaux
Éditions Nouvelle Cité (30/06/2022)
La quête du bien commun est possible même dans les organisations contemporaines pourtant soumises à la culture de compétition et de rivalité. Certaines organisations en sont des espaces plus favorables. Mais cela passe par la constitution préalable d’une communauté à laquelle nous cherchons à contribuer. Cette communauté qu’il nous faut créer ou rejoindre remplit des conditions spécifiques qui sont précisément étudiées. Pour autant, la participation à une communauté de travail soucieuse du bien commun ne garantit pas que nos pratiques de travail seront-elles-mêmes soucieuses du bien commun. Il y a alors une démarche délibérative et réflexive qui reste à entreprendre afin de faire des choix concrets donnant la possibilité d’emprunter un chemin vers le bien commun, de réaliser son travail avec soin, et de donner du sens à son travail. Cette démarche présentée montre qu’il nous faut non seulement prendre » le risque de la relation » à la communauté et aux autres, mais aussi prendre le risque de la relation à soi. Finalement la question sera de comprendre dans quelle mesure l’approche du bien commun nous permet de vivre les crises économique, écologique, sociale et sanitaire en faisant des choix concrets et fructueux.